Je me sens très intimidée ...
J'attendais qu'une camarade commence son exercice de style du mois
de mars pour éventuellement copier un peu ou du moins voir comment elle
interprétait et comprenait l'action à accomplir :
"séparer/dissocier"
... mais comme rien ne vient, je me lance, je m'élance ... hors de ma zone de confort.
Première étape : écrire en bâtarde flamande au brou de noix avec du papier aquarelle.
Même épais le papier aquarelle n'est pas l'idéal pour calligraphier
cette écriture cursive aux nombreuses arabesques et qui
traditionnellement s'exécute avec une très petite plume. Le papier
aquarelle devient mou, se plie au bout de deux ou trois lettres et
pas moyen de lui faire faire de grandes et belles courbes. Sans doute
est-il possible d'obtenir un meilleur résultat avec du
carton ... ou le balsa du mois dernier.
Beaucoup de feuilles de brouillon, vraiment très brouillon. En voici
une qui respecte cependant les contraintes : bâtarde flamande, brou de
noix et papier aquarelle :
J'ai ensuite écrit par dessus en bâtarde flamande toujours, mais
avec des plumes de différentes tailles, au brou de noix et aussi à
l'encre noire et rouge.
Restait le problème de la séparation/ dissociation à résoudre !!
Pour le premier essai, j'ai finalement choisi de séparer/dissocier des lettres et des mots ... par pliage :
Il suffit souvent de commencer pour que les idées affluent ... une autre idée de séparation/dissociation me vient !
En tous cas ça me donne l'envie de réaliser quelque chose d'un peu
plus abouti en exploitant ce principe de pliage et en accentuant le
contraste grosses lettres/petites lettres et orientation de
l'écriture.
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